CP – Grève vendredi 19-3 : malgré la forte mobilisation, le Recteur refuse de recevoir une délégation !

Malgré le succès du rassemblement du 19 mars, le Recteur refuse de recevoir une délégation !
Plus que jamais, sur les postes, les DHG, les remplacements… : nos revendications sont urgentes !

Entre 300 et 400 collègues étaient rassemblé-e-s ce matin à l’appel de nos organisations syndicales pour exiger que leurs revendications soient satisfaites.
300 à 400 collègues venu-e-s de dizaines d’établissements dans lesquels force est de constater que les dotations de la rentrée 2021 sont totalement en dessous des besoins, ignorant complètement le contexte sanitaire actuel et les besoins urgents d’encadrer correctement les élèves.
De fait, si les choses en restaient là, à la rentrée prochaine, des élèves en confinement partiel ou total depuis 2 ans se retrouveraient dans des classes surchargées, sans aide, sans moyens ni recrutement supplémentaires.
Pendant plus de deux heures, des délégué-e-s d’établissement sont venu-e-s à la sono expliquer en quoi les propositions faites par le rectorat allaient entraîner une dégradation considérable des conditions de travail. DHG en baisse, effectifs par classe en hausse, suppressions de postes de CPE, d’enseignants, d’infirmières…tout cela s’ajoute à une situation déjà désastreuse marquée en particulier par de très nombreux collègues non remplacé-e-s.
Des représentant-e-s de parents d’élèves ont expliqué à l’appui de ces prises de parole à quel point il était urgent de recruter massivement, de créer les postes, de créer les classes nécessaires pour alléger les effectifs dans les classes.
Le Recteur, pourtant prévenu une semaine avant de ce rassemblement, a refusé de recevoir ou faire recevoir une délégation intersyndicale porteuse de l’ensemble des revendications, renvoyant une éventuelle audience à un avenir incertain.
Devant ce coup de force, nous avons décidé de ne pas siéger au comité technique paritaire académique qui devait se tenir l’après-midi sur la question des postes.
Il faudra bien que le recteur et le ministre entendent les revendications et décident de débloquer les moyens urgents et nécessaires !
Nous soutenons dans ce sens la décision prise par les AESH de Seine-Saint-Denis d’aller dans l’unité au ministère sur leurs revendications, le 8 avril, jour d’appel intersyndical à la grève nationale de toutes et tous les AESH.
Si le ministre compte sur la nouvelle période de confinement décidée par le gouvernement pour faire taire les revendications, il se trompe ! Nous appelons tous les collègues à se réunir dans leurs établissements, à réaffirmer leurs revendications, à prendre toutes les initiatives pour obtenir satisfaction.
Monsieur le Recteur, Monsieur le Ministre :
Nous ne vous laisserons pas sacrifier la jeunesse !
Un budget à la hauteur des besoins, il y a urgence !